Qui est le délinquant autochtone?
L’un des éléments clés des principes de l’arrêt Gladue a trait à la connaissance que doit avoir le tribunal du délinquant autochtone « comme personne » ainsi que des obstacles qu’il a rencontrés.
Une personne n’évolue jamais en vase clos. Toutes sortes de causes externes influent sur le développement social, affectif, intellectuel et spirituel. La famille, la communauté et d’autres influences externes jouent également sur la réponse et la réaction qu’ont toutes les personnes aux agents de stress extérieur, et elles peuvent s’avérer déterminantes de la peine qu’infligera le tribunal.
La dynamique familiale, sa souplesse, sa cohésion, sa résilience, constituent des variables indépendantes de la qualité de vie et « de la personnalité du délinquant ». Les sphères de la vie qui doivent intervenir dans le prononcé d’une « peine réparatrice » sont notamment la santé physique, la santé mentale, le travail et l’éducation, les loisirs, la relation avec la personne la plus proche, la famille et les autres membres du réseau social, la situation financière, l’indépendance et l’autonomie, ainsi que la vie religieuse et spirituelle du délinquant.