Plus faible propension des personnes défavorisées sur le plan socioéconomique à signaler un crime
Il est bien connu d’ailleurs que les personnes défavorisées sur le plan socioéconomique sont moins enclines à signaler un crime (Goudriaan, Wittebrrod et Nieuwbeerta, 2006) de même que les personnes vivant dans une communauté statique où tous se connaissent. Par exemple, si le seul logement d’une personne se trouve dans une réserve, il est probable qu’elle sera peu encline à signaler un crime, par crainte de voir sa situation personnelle bouleversée.
Ce phénomène est amplifié par une méfiance généralisée à l’égard du système juridique, perçu comme étant géré par la culture dominante non autochtone. Pour quantité de gens, pas seulement les Autochtones, la comparution devant un tribunal est traumatisante. Souvent, cette réalité du système de justice pénale exacerbe le traumatisme des Autochtones déjà perturbés et vulnérables.