L’abus de substances comme moyen d’adaptation
Dans certaines communautés autochtones éloignées, il semble que l’inhalation de vapeurs d’essence, surtout chez les jeunes, ait contribué à l’éclatement systématique des relations communautaires et familiales.
Comparativement aux non-Autochtones, moins d’Autochtones vivant dans les territoires canadiens se déclarent buveurs, mais ceux qui le font sont plus susceptibles de boire beaucoup.
Parmi les jeunes Autochtones vivant dans la rue dans sept grandes villes canadiennes, 20 % (un sur 5) déclarent s’être injecté des drogues illicites.
Selon Service correctionnel Canada, plus de 90 % des hommes autochtones incarcérés dans les établissements fédéraux ont besoin de traitements de la toxicomanie.
L’abus de substances a été reconnu comme un mécanisme d’adaptation à des problèmes comme
- la pauvreté
- la faible scolarité
- la structure familiale instable,
- le chômage
- la violence physique,
- la faiblesse des réseaux de soutien social
Conseil sur les principes Gladue : L’abus de substances pouvant aussi être symptomatique d’une blessure affective plus grave subie par le délinquant, il est important de donner au tribunal les renseignements suivants:
- un portrait de la consommation abusive de substances du délinquant, y compris ses antécédents et la fréquence
- les facteurs personnels qui ont pu pousser le délinquant à commencer à consommer ou à poursuivre sa consommation
- les périodes de sobriété et toute ce qui est pertinent concernant les circonstances de ces périodes
- la disponibilité de traitements de la toxicomanie et de soutien communautaire
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