Participation du délinquant

Le délinquant autochtone fait partie du processus de préparation du rapport Gladue:

  • Il doit être interrogé, à plusieurs reprises s’il le faut.
  • Au cours de l’enquête, il devra confirmer au conseiller parajudiciaire autochtone la véracité de certains renseignements portés à la connaissance du tribunal.
  • Un principe général veut qu’un « consentement à la divulgation » soit exigé par les autorités ayant la garde de diverses sources d’information, comme les casiers judiciaires, les dossiers médicaux, les dossiers d’emploi, etc.
SUGGESTION: Le moyen le plus efficace d’obtenir de l’information est de demander au délinquant de l’obtenir lui-même et de vous la faire suivre. Autrement, vous devrez probablement fournir des formulaires de consentement signés par la personne concernée par l’information.
Si vous n’avez pas réussi à obtenir un consentement, vous devez en expliquer les raisons au tribunal. 

Si vous n’avez pas été en mesure de vérifier l’information, précédez vos commentaires de l’énoncé « Il m’a été signalé que… »
Conseil sur les principes Gladue : Il n’est pas du ressort du délinquant de vous indiquer les personnes à interroger. Pourquoi?

Parce que le délinquant pourrait tenter de vous diriger vers des interlocuteurs qui le présenteront sous son meilleur jour.

C’est un peu plus compliqué pour les avocats puisque le client a le droit de lui donner des « instructions » quant aux personnes qu’il peut ou non contacter. Le mandat des conseillers parajudiciaires autochtones est de « prêter assistance au tribunal », alors que l’avocat « représente le délinquant » et doit par conséquent se plier à ses instructions.